Sarah se joint à moi pour vous souhaiter nos
MEILLEURS VŒUX ET UNE EXCELLENTE SANTÉ !

Une nouvelle fois, mes mollets me posent problème. Cette fois-ci, c’est le mollet gauche qui se fait entendre. Tantôt le gauche, tantôt le droit, bref, je ne sais plus sur quel pied... courir !

J’avais pourtant bien commencé mon bloc vma. Les sensations étaient très bonnes et je respectais le repos (2j) entre une séance de vma courte et une séance de vma longue en côte. Mais à priori cela n’a pas suffit.
Mardi soir, après ma séance (5x 4x200m en 41’’ avec r=40" R=2'00) tout allait pour le mieux. Le cardio était bien monté durant l’exercice. Auparavant j’avais fait un bon échauffement et le « retour au calme » s’était même fini dans la nuit, preuve que je ne néglige aucune étape, sans oublier les étirements, de retour à la maison.
Le lendemain, le mollet gauche se fait sentir, la douleur est de retour ! Je commence à bien (re)connaître cette sensation de « coup de couteau » dans le mollet dès lors que je me positionne sur la pointe du pied. Dans ma tête, ça ne fait ni une ni deux, mon bloc vma est mis en pause, je contacte mon ostéopathe.

Suite à mon rendez-vous, l’ostéo a ressenti et a débloqué une tension juste au-dessus du calcanéum du pied gauche. En fin de séance, un rééquilibrage des énergies est fait sur les deux jambes. Le reste, tout est en ordre.

Selon lui, ma pose de pied « talon » est à corriger.
En effet, quand je cours à vitesse réduite que ce soit sur les chemins de montagne ou en compétition trail, je suis très attentif à ma posture et à ma pose de pied. J’essaie de rester fluide, souple, cherchant à m’économiser le plus possible. J’ai tendance à avoir une foulée « médio-pied ». Mais avec des exercices intenses de vitesse, j’avoue que je ne suis pas trop vigilant et je pense que l’ostéo n’a pas tort, je pose le talon d’abord.
Ensuite, les amortis de ma paire de running commencent à être usés, ce qui n’est pas forcement favorable à une bonne reprise des chocs.
Il est ensuite revenu sur mes (trop) nombreuses séances d’entrainement de début d’année, mon corps ne les aurait pas encore tout à fait digérées...

La mémoire de la douleur sera encore présente une dizaine de jours donc d’ici là plus de cap mais je continue mes séances de gainage et mes sorties VTT. Cela me laissera le temps de lire le superbe ouvrage de Frédéric Brigaud « La course à pied - Posture, Biomécanique, Performance »

L’hiver approche et l’heure de la préparation physique générale (PPG) commence.

J’ai déjà amorcé ma prépa il y a quelques semaines avec un circuit-training (gainage, proprioception, renforcement musculaire) trois fois/sem. Courant janvier, je pense inclure de la pliométrie à raison d’une fois/sem tout en supprimant une séance de circuit-training.

En attendant et pour varier les plaisirs, je me lance sur un bloc VMA* de 6 semaines. Cela me permettra d’arriver jusqu’aux fêtes de noël et de faire une pause pour les apprécier

Rares sont les fois où je me suis prêté au jeu de faire un test VMA. Mais après une année désastreuse suite à ma blessure au mollet (ici et là), je me devais de repartir sur des bases saines. Du coup, cette semaine je suis allé tester ma VMA avec le test du 1/2 Cooper.

Le but du test est simple : parcourir la plus grande distance en 6 minutes. Mon objectif est de faire au minimum 4 tours de pistes (4x400m) ensuite ça sera du bonus.

J’y vais avec une certaine appréhension car depuis ma blessure, je n’ai plus foulé le tartan depuis avril 2014 et l’idée de me refaire mal me hante !

Sur place, au stade de Poligny, il y a des élèves et leur prof d’EPS. J’échange avec lui un petit moment et finalement mon inquiétude s’échappe, je me focalise enfin sur mon exercice.

Je prends 30min pour bien m’échauffer (footing léger, éducatifs et quelques accélérations) et je m’aligne pour 6 minutes intenses.

Les 1^er et 2^ème tours passent plutôt bien. Je continue sur ma lancée pour le 3^ème mais déjà le souffle commence à être plus fort, le cardio rentre dans le rouge. Je lâche les watts dans le 4^ème tour en essayant de conserver une foulée propre, je cherche l’air, les jambes sont dures et finalement, je grappille 40m de plus que mon objectif. L’exercice est éprouvant !

Voici les résultats de mon test : 1640m soit une VMA de 16.4km/h
En détail

• 1^er Tour : 1’27 pour 164 bpm (moy)
• 2^ème Tour : 1’28 pour 167 bpm (moy)
• 3^ème Tour : 1’29 pour 180 bpm (moy)
• 4^ème Tour : 1’28 pour 185 bpm (moy)
• +40m : 8’’ pour 186 bpm (moy)

Ma fréquence cardiaque maximale (FCM) enregistrée pendant le test est de 188 bpm.
Je ne ferais pas de calcul approximatif de ma VO2max car prochainement je dois effectuer un bilan cardiologique donc ce jour là, je saurai exactement la valeur de cette dernière.

Voilà une bonne chose de faite et le mollet ne s'est pas fait sentir, ça c'est rassurant ! Semaine prochaine, je vais pouvoir recommencer à travailler ma vitesse sur de bonnes bases !

V.M.A. (Vitesse Maximale Aérobie) : C'est la vitesse de déplacement du sujet correspondant à 100% du VO2 max. Elle est mesurée en km/h.
"La vitesse maximale aérobie est l'intensité de travail que l'on développe au cours d'un effort dont la dépense énergétique correspond à la consommation d'oxygène maximale ou puissance maximale aérobie." George Gacon - Revue AEFA n°115-116 – 1990

VO2 max : Débit maximal d'Oxygène (O2) qu'un sujet peut consommer au cours d'un effort. Il est mesuré en L/mn ou ml/mn/kg. Selon les physiologistes, on peut tenir à 100% de son Vo2max au mieux 7 à 8 minutes.

Endurance Aérobie : durée pendant laquelle un sujet peut soutenir un effort sollicitant un % le plus élevé possible du VO2 max. L’endurance est la capacité de maintenir longtemps un pourcentage élevé de sa puissance maximale aérobie.

La Puissance Aérobie : L’énergie provient des processus aérobies et anaérobies. De ce fait la durée de l’exercice est limitée (acidose, chute du taux de glycogène). Le niveau supérieur de la puissance aérobie constitue la puissance maximale aérobie à laquelle correspond la consommation maximale d’oxygène (VO2max). A.E.F.A N° 146-Juin-Juillet-Août 1997 - C. Gindre.

L'Oblique des Daubots, ou la Diagonale des fous du Jura...

D'après Samuel Vernerey, coureur des 7 Monts et organisateur de l'UTTJ:
"Il s'agira donc de relier sur plusieurs jours la plupart des sommets dépassant 1400 m d'altitude de notre bien aimé Jura, du Chasseral tout au nord à notre sommet favori Le Chalam tout au sud"

Si vous voulez tenter l'aventure…
Voici le programme :

Jeudi 23 octobre: Train : départ La Cure, Arrivée Saint-Imier (3h de voyage)

Vendredi 24 octobre: Saint-Imier / Noiraigue [55km]
 Le Chasseral: 1607 m
 Le Mt d'Amin: 1417 m
 Passage à la vue des Alpes (Repas)
 La Tête de Ran: 1422 m
 Le Mt Racine: 1439 m
 Passage à Noiraigues
 Nuit à la Ferme Robert (Creux vu Van)

Samedi 25 octobre: Noiraigues / Jougne [50km]
 La Chaille: 1451 m
 Le Solliat: 1463 m
 Le Chasseron: 1606 m
 Passage à Ste Croix (repas)
 Les aiguilles de Baulmes: 1539 m
 Le Suchet: 1588 m
 Nuit à Jougne

Dimanche 26 octobre: Jougne / La Cure [56km]
 Le Mt d'Or: 1461 m
 La Dent de Vaulion: 1483 m
 Le Mt Tendre: 1679 m
 Le Mt de Biere: 1530 m
 Passage au col du Marchairuz (repas)
 Le Crêt de la Neuve: 1495 m
 Le Mt Pelé: 1532 m
 Le Noirmont: 1568 m
 Nuit à La Cure

Lundi 27 octobre: La Cure / La Pesse [58km]
 La Barillette: 1528 m
 La Dôle: 1677 m
 Passage au col de la Faucille
 Le petit Montrond: 1543 m
 Le Montrond: 1596 m
 Le Colomby de Gex: 1688 m
 Le Mont Thoisey: 1657 m
 Le Grand Crêt: 1702 m
 Le Crêt de la Neige: 1720 m
 Le Reculet: 1719 m
 La Pierre de la Lune: 1505 m
 Le Gralet: 1461 m
 ET LA CERISE SUR LE GÂTEAU ! Le Crêt de Chalam: 1545 m

 Bravo Sam, bon périple et qui sait... peut être à l'année prochaine